
Devenir Soigneur équin
Au service des chevaux : soins, veille et accompagnement quotidien.Description du métier
Le soigneur équin contribue au bien-être, à la santé et à la condition physique des chevaux. Il veille aux soins quotidiens tels que l’alimentation, le pansage, l’entretien des boxes, le nettoyage des locaux, la surveillance sanitaire et l’accompagnement des chevaux dans leur cadre de vie. En parallèle, il observe l’animal, détecte les anomalies (blessure, boiterie, fatigue) et informe le vétérinaire si nécessaire. Ce professionnel est un lien entre le cheval, ses propriétaires ou cavaliers et les intervenants techniques.
Entre 1 500 € et 1 800 €
* Source : www.formation-animaux.fr/metiers/salaire-soigneur-equin/
Salaire brut moyen constaté en France métropolitaine en 2024. Le salaire dépend de l'expérience et de la localisation.
* Source : www.formation-animaux.fr/metiers/salaire-soigneur-equin/
Salaire brut moyen constaté en France métropolitaine en 2024. Le salaire dépend de l'expérience et de la localisation.

Où travailler
- Centres équestres
- Haras et élevages équins
- Écuries de compétition ou de sport hippique
- Écuries privées chez des propriétaires
- Cabinets vétérinaires spécialisés équin
- Centres de soins ou de rééducation équine
- Clubs hippiques

Les missions du métier Soigneur équin
Le soigneur équin assure d’abord les soins quotidiens : distribution des rations alimentaires, eau, pansage, entretien des sabots, nettoyage des boxes ou stalles, ainsi que le maintien de la propreté des infrastructures. Il transporte parfois les chevaux entre les prés, les carrières ou les installations médicales.
Il surveille l’état de santé général des équidés : température, respiration, appétit, comportement, et note toute anomalie. Il peut administrer des soins de base (bandages, applications locales, traitement simple) sous supervision vétérinaire ou selon les protocoles établis. Lors d’événements (compétitions, transport), il prépare les chevaux, les suit, les aide à se détendre, et veille à leur récupération. Le soigneur collabore avec le vétérinaire, le maréchal-ferrant, les entraîneurs et les cavaliers pour coordonner les soins, les entraînements et les interventions.
Il tient également des fiches de suivi, réalise des inventaires de stocks, gère le matériel, anticipe les besoins en fournitures, et contribue à l’amélioration des pratiques au sein de l’écurie en proposant des ajustements pour le confort ou la santé des chevaux.
Les compétences et qualités du métier Soigneur équin
Le métier exige de solides connaissances en anatomie, physiologie équine, pathologie, nutrition et comportement des chevaux. Il faut comprendre les particularités liées aux différentes races et activités (sport, loisir, élevage). La maîtrise des techniques de soin de base, de contention, de manipulation sécurisée et de gestion des urgences est indispensable.
Sur le plan personnel, le soigneur équin doit faire preuve de rigueur, de patience, de constance et de sens de l’observation. Le travail physique est important — manutention, déplacements, entretien — donc une bonne condition physique est nécessaire. La résistance au stress est utile dans les situations d’urgence ou lors des compétitions. Enfin, une bonne communication est essentielle : le professionnel échange avec les cavaliers, propriétaires, vétérinaires et techniciens, et doit savoir transmettre ses observations.
Salaire et débouchés du métier Soigneur équin
Un soigneur équin débutant perçoit souvent un salaire proche du SMIC ou d’une rémunération de base (≈ 1 500 € brut mensuel) selon la structure. Avec de l’ancienneté, des responsabilités ou dans des structures de prestige, le salaire peut évoluer vers ~ 1 750 €.
Les débouchés permettent de progresser vers des postes tels que cavalier-soigneur, responsable d’écurie, manager d’équipe, chef de service dans une structure équestre, ou même de se spécialiser dans la rééducation équine ou la physiothérapie animale. Certains choisissent aussi de devenir formateurs ou consultants dans le domaine équin.
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Avis élèves


Vos questions
Faut-il un diplôme pour devenir soigneur équin ?
Aucun diplôme d’État strictement obligatoire, mais des formations recommandées comme le CAP Palefrenier-soigneur, le Bac Pro Conduite et Gestion de l’Entreprise Hippique (CGEH) ou des certificats spécialisés équins sont un atout.
Quelle est la différence entre “soigneur équin” et “cavalier-soigneur” ?
Le soigneur équin se concentre principalement sur les soins et l’entretien, tandis que le cavalier-soigneur effectue aussi des tâches liées au dressage, au travail monté ou à l’entraînement.
Quels horaires de travail pour un soigneur équin ?
Les horaires sont souvent tôt le matin, tard le soir, le week-end et jours fériés, selon les besoins des chevaux, des compétitions ou des soins.
Est-ce un métier dangereux ?
Oui, le contact avec des chevaux présente des risques (coups, morsures, chutes). La prudence, l’expérience et la technique sont essentielles pour limiter ces risques.
Peut-on exercer à l’étranger ?
Oui, dans les structures équines internationales ou les haras, mais il faut s’adapter aux réglementations, à la culture équine locale, et parfois à d’autres espèces ou pratiques.