
Devenir Motoriste automobile
Maîtrisez le moteur de A à Z – du diagnostic à la performance.Description du métier
Le motoriste automobile est un technicien spécialisé en moteurs (essence, diesel, hybrides voire électriques) : il diagnostique les pannes, effectue les réglages, remplace ou rénove les blocs-moteurs, optimise les performances et garantit la fiabilité du système moteur. Il intervient dans des ateliers de réparation, des garages hautement techniques, ou des centres d’entretien spécialisés.
Entre 2 167 € et 2 917 €
* Source : infonet.fr/metiers/I1604/16909-motoriste-metteur-au-point
Salaire brut moyen constaté en France métropolitaine en 2024. Le salaire dépend de l'expérience et de la localisation.
* Source : infonet.fr/metiers/I1604/16909-motoriste-metteur-au-point
Salaire brut moyen constaté en France métropolitaine en 2024. Le salaire dépend de l'expérience et de la localisation.

Où travailler
- Ateliers de réparation automobile / garages spécialisés moteurs
- Centres techniques de véhicules utilitaires ou de flotte
- Entreprises de remise en état moteurs ou de préparations (sportives, compétition)
- Concessions ou ateliers après-vente marques (service moteurs haut de gamme)
- Entreprises d’ingénierie ou bureaux d’essais moteurs
- Ateliers indépendants de motoristes ou de reconditionnement moteurs

Les missions du métier Motoriste automobile
Le motoriste commence par recevoir le véhicule ou le moteur concerné : il réalise un diagnostic (tests, mesures, contrôles) pour identifier les dysfonctionnements (usure, détérioration, surconsommation, manque de performance).
Ensuite, il procède à la remise en état ou au remplacement des pièces moteur : démontage, nettoyage, rectification, remontage, vérification des tolérances. Il effectue les réglages ou calibrations nécessaires (allumage, injection, turbos, suralimentations) pour optimiser les performances et répondre aux exigences du constructeur ou du client.
Il peut également intervenir sur des moteurs hautes performances ou préparés : adaptation de matériels, amélioration, contrôle après intervention, banc d’essai pour vérifier les données (puissance, couple, émissions). Il contrôle la conformité aux normes et effectue la mise au point finale.
Enfin, il veille à la maintenance du matériel atelier, à l’organisation des interventions, au stockage des pièces, à la traçabilité des travaux et à la satisfaction client.
Les compétences et qualités du métier Motoriste automobile
Le métier exige une excellente maîtrise de la mécanique moteur : bloc moteur, distribution, injection, turbo, suralimentation. Il faut aussi une bonne connaissance de l’électronique embarquée, des diagnostics modernes, des bancs d’essai et des logiciels de calibration.
La rigueur, la méthode, l’aptitude à travailler avec précision (tolérances moteur très faibles) sont indispensables. Il faut être autonome, avoir de bonnes capacités d’analyse, et être capable de s’adapter à des technologies variées. Une bonne condition physique est utile, et un bon sens du service client voire de la prestation, pour expliquer les travaux réalisés.
Salaire et débouchés du métier Motoriste automobile
Le salaire démarre aux alentours de ~ 1 500 € brut/mois en tant que débutant motoriste. Selon l’expérience, la spécialisation (préparation performance, moteurs utilitaires ou moteurs « réfection complète »), ou l’entreprise, le salaire peut monter à ~ 2 000 € ou plus brut/mois.
Avec davantage de responsabilités, on peut évoluer vers des postes de chef d’atelier motoriste, responsable mise au point, technicien essais moteurs, ou même vers l’ingénierie moteurs.
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Vos questions
Faut-il un diplôme pour devenir motoriste automobile ?
Il n’existe pas de diplôme unique obligatoire, mais des formations recommandées : CAP Maintenance des véhicules, Bac pro Maintenance des véhicules, BTS Maintenance des véhicules ou options « moteur », ou des spécialités technique moteur.
Est-ce que le métier est très technique ?
Oui, le métier est très technique : il combine mécanique, électronique, diagnostics, réglages précis et parfois de la préparation ou performance moteur.
Peut-on travailler sur les véhicules hybrides ou électriques ?
Oui, la spécialisation motoriste peut évoluer vers les moteurs hybrides ou électriques, ce qui demande des compétences techniques supplémentaires en haute tension, électronique et gestion moteur.




