
Devenir Physiothérapeute animalier
Accompagnez le mouvement et la récupération des animaux avec expertise.Description du métier
Le physiothérapeute animalier est un spécialiste de la rééducation fonctionnelle des animaux blessés, douloureux ou après une intervention chirurgicale. Il observe la démarche, l’équilibre et la posture, puis met en œuvre des techniques manuelles (massages, mobilisations) ou instrumentales (électrothérapie, hydrothérapie) pour favoriser la récupération motrice et soulager la douleur. Il travaille souvent en lien étroit avec un vétérinaire, en adaptant ses protocoles selon les espèces et les pathologies.
Entre 1 500 € et 1 800 €
* Source : www.metier.org/comment-devenir-physiotherapeute-animalier/
Salaire brut moyen constaté en France métropolitaine en 2024. Le salaire dépend de l'expérience et de la localisation.
* Source : www.metier.org/comment-devenir-physiotherapeute-animalier/
Salaire brut moyen constaté en France métropolitaine en 2024. Le salaire dépend de l'expérience et de la localisation.

Où travailler
- Centres de rééducation pour animaux
- Cliniques vétérinaires équipées
- Cabinets spécialisés en physiothérapie animalière
- Écuries ou centres équestres
- Interventions à domicile (chiens, chats)
- Structures animalières avec services de soin
- Clubs sportifs animaliers

Les missions du métier Physiothérapeute animalier
Le physiothérapeute animalier commence généralement par réaliser un bilan complet : il interroge le propriétaire sur l’historique médical de l’animal, observe sa locomotion, ses attitudes, ses déformations éventuelles. Sur base de cette évaluation, il élabore un plan de traitement individualisé pour chaque animal.
Dans un second temps, il met en œuvre les techniques adaptées : massages, mobilisations articulaires, électrothérapie, cryothérapie, expositions à l’eau en piscine ou sur tapis immergé, ainsi que des exercices actifs pour renforcer les muscles et restaurer l’amplitude des mouvements. Il ajuste le protocole en fonction de la réponse de l’animal et anticipe ses réactions.
Le suivi est continu : il réévalue régulièrement les progrès, adapte les séances, documente les résultats et conseille le propriétaire sur les exercices à pratiquer à domicile. Il peut aussi collaborer avec le vétérinaire pour ajuster le plan si une cause médicale est suspectée, et participe à la prévention des récidives en recommandant des aménagements ou des gestes préventifs.
Les compétences et qualités du métier Physiothérapeute animalier
Le métier exige une connaissance approfondie de l’anatomie, de la physiologie et de la biomécanique animale, pour adapter les interventions à chaque espèce. La maîtrise des techniques de physiothérapie (massages, mobilisations, électrothérapie, hydrothérapie) est indispensable, ainsi qu’une capacité à manier les instruments spécialisés en toute sécurité.
Il faut aussi avoir une excellente sensibilité tactile, de la délicatesse dans les manipulations et la capacité d’anticipation des réactions animales. La patience, la persévérance et le sang-froid sont essentiels dans les situations délicates. Le sens de l’observation et l’esprit d’analyse permettent d’ajuster finement les protocoles. Enfin, le professionnalisme passe par une communication claire avec le propriétaire et une aptitude à travailler en collaboration avec le vétérinaire.
Salaire et débouchés du métier Physiothérapeute animalier
Au démarrage, un physiothérapeute animalier perçoit un salaire proche du SMIC, soit environ 1 500 € brut par mois, ou encore 1 353 € nets selon certaines études de filières de formation. Avec l’expérience, la reconnaissance de la clientèle, et la spécialisation, les revenus peuvent progresser vers 1 800 € nets ou davantage, selon le statut et le volume d’activité.
En libéral, le physiothérapeute facture ses séances — les tarifs observés se situent entre 45 € et 65 € par consultation selon la technique, l’animal et la zone géographique. Avec une clientèle bien établie et une diversification des services (hydrothérapie, ateliers, suivi sportif), l’activité peut devenir très rentable.
Les évolutions possibles incluent la spécialisation (équine, animaux sportifs, pathologies neurologiques), l’ouverture d’un centre de rééducation, la formation ou la consultation pour des cliniques vétérinaires.
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Vos questions
Faut-il un diplôme pour devenir physiothérapeute animalier ?
Le métier n’est pas strictement réglementé en France dans sa globalité. Toutefois, les actes de rééducation animale peuvent être considérés comme des actes médicaux, ce qui impose souvent que ces pratiques soient exercées par des vétérinaires ou sous leur responsabilité. De nombreuses formations spécialisées sont accessibles aux vétérinaires, aux auxiliaires vétérinaires ou aux auxiliaires de santé animale.
Quels animaux peut-on traiter ?
On traite fréquemment les chiens, chats et chevaux. Avec une spécialisation, il est possible d’intervenir sur d’autres espèces (NAC, animaux d’élevage), selon la réglementation et les compétences.
Quelle est la différence entre physiothérapie et kinésithérapie animale ?
Ces termes sont assez proches : le physiothérapeute animalier (ou kinésithérapeute animalier) utilise des techniques de thérapie physique pour restaurer la fonction motrice, réduire les douleurs et améliorer le mouvement. Le terme “kinésithérapeute animalier” est souvent utilisé comme synonyme.
Doit-on se déplacer ?
Oui, dans de nombreux cas. Le professionnel peut recevoir les animaux en cabinet ou clinique, mais il intervient aussi à domicile pour les chiens chats, ou dans des écuries pour les chevaux, selon les besoins de l’animal et les contraintes logistiques.
Combien de séances faut-il ?
Le nombre varie selon la pathologie, l’animal et l’adhésion au traitement. Des protocoles de plusieurs semaines à plusieurs mois sont fréquents, avec des ajustements selon les progrès observés.