Rencontre avec Quentin Jagorel – directeur général de l’Institut de l’Engagement – Marie Massoud – responsable du programme mentorat de l’Institut de l’Engagement – et Sonia Levy-Odier – directrice de Skill and You.

Rencontre avec Quentin Jagorel – directeur général de l’Institut de l’Engagement – Marie Massoud – responsable du programme mentorat de l’Institut de l’Engagement – et Sonia Levy-Odier – directrice de Skill and You.
Quentin Jagorel :
L’Institut de l’Engagement a été créé en 2012 par Martin Hirsch pour offrir des débouchés et ouvrir des portes à des jeunes qui se sont révélés par leur engagement au service de l’intérêt général (service civique ou bénévolat), pour les accompagner et leur permettre de réaliser un projet d’avenir à la hauteur de leurs qualités et potentiels. Offrir des perspectives à ces jeunes (nos “lauréats”), quel que soit leur bagage scolaire ou culturel, quelles que soient leurs origines sociales ou géographiques, c’est valoriser leur engagement.
Parallèlement à ce programme « lauréats », l’Institut s’est lancé récemment dans un programme de mentorat, dans le cadre du programme gouvernemental « 1 jeune, 1 mentor ». 1 100 jeunes supplémentaires sont accompagnés dans le cadre de ce programme : 6 mois de conseils d’un mentor bénévole pour affiner leur projet, ou bénéficier d’un coup de pouce pour le réaliser.
Quentin Jagorel :
L’engagement a toujours été nécessaire mais les enjeux considérables de notre époque (environnement, discriminations, égalité hommes-femmes, etc.) le rendent encore plus crucial. Notre enquête réalisée avec BVA en décembre 2022 montre que l’engagement des jeunes prend de nouvelles formes : ils s’investissent moins dans des structures collectives traditionnelles (parti, syndicat…) mais ils s’impliquent autrement (pétitions, réseaux sociaux…). Ces actions ne leur paraissent pas nécessairement relever de ce qu’on appelle « l’engagement » : 45% des jeunes ne se sentent pas particulièrement engagés mais parmi eux, 67% s’impliquent quand même dans au moins une de ces actions individuelles !
Sonia Levy-Odier :
Je ne sais pas si l’engagement est nécessaire mais c’est la réalité de jeunes et de moins jeunes qui ne conçoivent pas autrement leur projet professionnel.
Quentin Jagorel :
Le but de l’Institut de l’Engagement est justement de convertir les freins qui peuvent exister (contraintes financières, autocensure, temps consacré, manque de réseau…) en avantage sur le marché du travail ou dans l’enseignement supérieur. Accompagner les jeunes à l’issue de leur engagement, c’est leur redonner les chances que le système actuel ne leur offrait plus. C’est répondre aux besoins des établissements d’enseignement, des employeurs, de toutes les structures qui souhaitent diversifier leurs recrutements. C’est contribuer à faire tomber les cloisons qui sclérosent notre société.
Sonia Levy-Odier :
L’engagement est un plus pour rentrer sur le marché du travail et en tout cas dans des entreprises comme la nôtre ! Il démontre pour les lauréats de l’Institut, une ouverture, un sens des responsabilités et une capacité d’adaptation qui me semblent être essentiels dans le monde du travail.
C’est pourquoi nous avons voulu collaborer avec l’Institut de l’Engagement pour les valeurs qu’il porte. Nous avons choisi de contribuer au projet en donnant accès gratuitement à un large catalogue de formations aux lauréats de l’institut de façon à accompagner leurs projets professionnels.
Plus largement, nous avons souhaité, avec “Skill and You s’engage” porter des projets dans lesquels se reconnaissent nos collaborateurs comme nos partenaires et les apprenants que nous formons.
Marie Massoud :
Ce partenariat, c’est :
Sonia Levy-Odier :
Ce partenariat est important pour nous en ce qu’il affiche clairement les valeurs que nous partageons d’engagement, de citoyenneté et de non discrimination. Et il est extrêmement satisfaisant de voir de jeunes lauréats atteindre leurs objectifs !
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